lundi 29 octobre 2012


Dessin non signé trouvé ce jour, à terre, devant l'entrée 
d'une école maternelle publique dans le quartier de Belleville, Paris, 
alors que les vacances de la Toussaint viennent de débuter. 

Une main anonyme a donc réalisé cette petite danseuse qui me plaît bien. Je n'ose tout d'abord pas m'en saisir, doublement interdite. 
Primo, le trottoir, large à cet endroit, désert la plupart du temps, est d'ordinaire très apprécié des chiens et de leurs maîtres. Le souvenir humide de toutes leurs déjections illicites m'empêche de toucher le bitume. Un peu plus et je vois ces années de crottes me sourire, boudins narquois.
Et deuzio, on n'accepte pas ainsi de faire sienne la moindre tentation de papier, surtout si elle est le fait d'un enfant inconnu. 
De retour un peu plus tard, empruntant le même chemin, je m'aperçois que le dessin est toujours là, contre une roue de vélo de ville attaché au mobilier urbain de sécurité, règlementaire à cet endroit. Il n'intéresse personne. 
Le verso de la feuille qui a servi de support créatif me livre un indice : il s'agit d'un papier à lettres aux lignes prétracées, avec un logo et la mention :
InterContinental 
Paris Le Grand
C'est le nom d'un hôtel luxueux situé face à l'Opéra Garnier. Dans le lobby de cet établissement étoilé, il est dit qu'on trouve des peintures représentant la grande actrice Sarah Bernhardt. 
Et parce que nous voilà déjà fin octobre et qu'une nouvelle mission mensuelle m'attends déjà, j'irai, en novembre, mon document sous le bras, scruter chaque mur, chaque couloir, chaque recoin moquetté, intriguée à l'idée de savoir si La Dame aux Camélias a servi de modèle à cette femme bleue, qui semble avoir voyagé dans le temps et les esprits pour être entre mes mains aujourd'hui.

jeudi 25 octobre 2012


"Je me réveille avec un thé ou un jus de citron chaud. Ensuite, mon copain me fait les meilleurs flocons d'avoine qui existent : avec des baies de goji, du cacao, des graines de lin et de chia, de la banane, du miel et des noix de cajou.*"

Et nous sommes foutus si même le petit déjeuner devient un objet mystérieux, un rituel obscur et discriminant, l'allié de notre mauvaise conscience. 

* extrait du magazine Elle du 14/09, page Beauté Vanity, réponse à la question "Au petit déj, intox ou détox ?", posée à Anaïs Pouliot, modèle de l'agence Elite. 

lundi 22 octobre 2012

Le libraire. Il s'est passé quelque chose avec lui. Il a peut-être fini par détester l'objet livre auquel il a consacré sa vie. Il n'en peut plus de devoir se rendre jour après jour dans ce quartier de Saint-Germain-des-Prés où suinte une immense fatuité. Il préférait mille fois ce pigeonnier un peu à l'étroit, ce bateau ivre, cette maison livre troquée contre une ancienne boutique Dior, dans laquelle l'institution littéraire pour laquelle il travaille a désormais déménagé. Parfois, dans la réserve, lorsqu'il est seul, il se saisit d'un marqueur et d'un sac plastique, ajoute un t à hune, mais son écriture est toujours un peu tremblante, la thune n'est pas crédible, et il n'ose pas glisser l'intrus dans la pile de sacs de l'enseigne. Oui, la littérature est un produit de luxe, voilà ce qu'il en pense, elle est de mèche avec l'argent, et ce n'est pas pour rien que, passée la porte d'entrée, trône la caisse enregistreuse. Il ne se l'avoue pas, mais il a honte d'accueillir les clients derrière ce comptoir comme une dame pipi qui demanderait d'abord de payer. Parfois, dans la réserve, il aimerait foutre le feu, mais il ne le fait pas. À force d'être cerné ainsi par la fiction, il a perdu le sens de la déraison. Alors, il reste là, et se venge sur les auteurs, les obligeant à des rapprochements douteux. Il aimait Beckett pourtant. Justement, il l'aimait tellement. 
Il a craqué. Il recommencera.


samedi 20 octobre 2012



Et comme si la pluie ne suffisait pas, 
assister impuissant au spectacle suivant : 
voir dans la flaque le chat qui est en eux

jeudi 18 octobre 2012

(le jour d'après)


Déambulant hier dans les allées de la Foire Internationale d'Art Contemporain, je me suis sentie un peu comme cela parfois. Prise d'une incrédulité visible. Mais ne tournant jamais le dos à l'art, car le plaisir du regard est mon fondement. 

la source de cette image ici 

mardi 16 octobre 2012

(le jour d'avant)
Farcir d'Insultes un Acronyme Conciliant
(parce que ça détend)

Fiente Implacable Après Constipation
Foutrement Insupportable Accessoirement Chiant
Fille Indigne Arrête Cela
Faible Intérêt Attrait Compassé
Froussarde Imitatrice Aimant Copyrighter
Freluquet Invisible Accident Calorique 
Filtre Imbuvable Atroce Cuite
Féroce Inimitié Attend Climax
Friture Imbibée Ambiance Choucroute
Fourbe Insaisissable Authentique Chienne
Fiancée Infidèle Amoureux Cocufié
File Inflationniste Attirance Crédule
Fou Interné Abruti Camisolé
Fêtard Influençable Alcoolique Commotionné
Faudrait Imaginer Autrement Créer
Faiseur Ignorant Auteur Catastrophe
Fielleuse Ignoble Abjecte Crevure
Filou Intrépide Attrape Cash
Fauché Impayés Artiste Condamné
Fortuné Imposé Argenté Courtisé
Fainéant Incapable Assisté Chômeur
Farandole Improbable Associés Cannibales
Facebook Illisible Abcès Contemporain
Forcément Inodore Assurément Clinquant
Frigide Inhibée Alluvionnée Chronique
Fiel Interminable Atrabilaire Cirrhosé
Fausse Intrigue Absolue Connerie
Fourrure Identitaire Ascension Caviar
Froid Impénétrable Arrogant Calcul
Fable Indigeste Approximative Conspiration
Farceuse Indécence Avant Cauchemar
Foireux Indigent Apprenti Clown
Fatigué Isolé Anémié Comateux


(après, ça va bien mieux) 

dimanche 14 octobre 2012

Après tant de pluie...


Si, hélas, je ne parvenais pas à rejoindre le bord, le bar, le bonheur, le bunker, le bunnyland, le boulevard ou le beau temps, au moins suis- je parvenue, les deux pieds bottés de pluie, à voir le Brook (le-film-de-Peter) et cette photo en témoigne : loin devant, le génie du réalisateur et des acteurs, et moi derrière, à la peine mais volontaire, leurs pas, je suis. Cette image, extraite de Tell me lies, en est aussi l'affiche. À la manière d'un "musical" sur la guerre du Vietnam, il fut tourné à Londres en 1967, écarté du festival de Cannes en 1968, primé à Venise la même année avec une Mention spéciale du Jury, puis égaré, retrouvé, restauré et projeté aujourd'hui. Une brillance, une bénédiction. 


© Fondation Technicolor Fondation Groupama Gan Brook Productions

jeudi 11 octobre 2012

Puisqu'il pleut encore....



J'ai trouvé ces photos de parapluies (de cérémonie pour être précis) sur le site d'un marchand en gros spécialisé dans l'article mauvais temps. Dans leur "catalogue" en ligne, ces drôles d'images détonnent. Je leur trouve une aura. Le fond, probablement. Le choix du cadrage aussi : tout sur la poignée courbe, rien sur la toile ou les baleines...  Et je me demande qui, du responsable de vente ou du chargé marketing, a  eu ce moment de folie de placer les pépins ainsi...


à gauche : parapluie automatique diamètre 104 cm
à droite : parapluie à ouverture manuelle diamètre 102 cm

mercredi 10 octobre 2012

Bonjour. Voici une petite annonce parue sur le site Craigslist en septembre (et depuis lors retirée), liée à une actualité qui nous mène jusqu'au 27 octobre (je tiens quand même à ne pas faire que du réchauffé). J'ai découvert ici son existence, et sa raison d'être : 

"Gallery Seeks Man to Ejaculate Tonight (Chelsea)
Chelsea gallery needs a man to come in tonight after hours and ejaculate onto our wall. You will be completely alone in the room and we are happy to provide you with "encouragement". Should be comfortable being photographed from behind while masturbating but your face will absolutely not be included in the picture, just your back. Again, the camera will be triggered by remote so you will be completely private.
Your semen will be included in our forthcoming exhibition (the photo will only serve as documentation)."

"Galerie d’art recherche homme pour éjaculer ce soir (Chelsea)
Une galerie à Chelsea a besoin d’un homme pour venir ce soir après l'heure de fermeture éjaculer contre un mur. Vous serez complètement seul dans la pièce, et nous mettrons à votre disposition du matériel stimulant. Il faudrait que vous vous sentiez à l’aise à l’idée d’être photographié pendant que vous vous masturbez ; votre visage ne sera absolument pas inclus dans l’image, la prise de vue se fera seulement de dos. L'appareil sera actionné à distance pour ne pas déranger votre intimité. Votre semence fera partie de l’exposition à venir (la photographie est un document d’archive uniquement)."

Je pourrais m'arrêter là, après cette traduction réalisée sans Google Translate. D'ailleurs, la voici :

"Galerie Cherche homme d'éjaculer Tonight (Chelsea)
Chelsea galerie a besoin d'un homme de venir ce soir après les heures et éjaculer sur notre mur. Vous serez complètement seul dans la chambre et nous sommes heureux de vous fournir une "incitation". Devrait être à l'aise d'être photographié par derrière tout en se masturbant, mais votre visage ne ​​seront absolument pas être inclus dans l'image, que votre dos. Encore une fois, la caméra sera déclenchée par télécommande vous serez donc totalement privé. Votre sperme sera inclus dans notre prochaine exposition (la photo ne servira que de la documentation). "

Mais c'eut été un peu court, jeune homme. J'ai le sentiment que cela demande un peu plus... 
Solliciter l'humain, devenu celui qui active l'œuvre : une donnée artistique qui, depuis que pose le modèle au moins, me va. Mais le solliciter pour une production de cette nature ? Eh bien, dès lors qu'elle neutralise comme ici toute la quincaillerie cul, pourquoi pas. La rudesse appliquée de l'énoncé, l'insistance sur l'anonymat et le respect d'une configuration privée sont comme de frais anachronismes. Somme toute, une affaire simplement menée. No sex. Il suffit d'avoir son fluide avec soi. 

Donc, l'exposition en question, intitulée Sperm, proposée dans la galerie new yorkaise Metro Pictures, est l'œuvre de l'artiste allemand Andreas Slominski. Sperm (il insiste sur le terme, qu'il préfère à semence) se déploie dans plusieurs salles. Certaines recèlent des éjaculats humains, d'autres animaux, directement sur les murs, également au sol. L'annonce a donc porté ses fruits. Des hommes se sont présentés, ont accepté la mission. Au sein de la galerie, quelqu'un a fait le suivi du projet, a dû trouver les mots pour demander à l'homme de respecter le marquage au sol décidé par l'artiste, a fourni le matériel stimulant... Pour ce qui est des animaux, un directeur de zoo, amateur d'art, a été très coopératif, faisant livrer divers échantillons, conservés dans le réfrigérateur de la galerie.

Je n'ai pas vu cette exposition, et ne devrais de ce fait pas en parler. Mais le sexe appelle le bavardage... et les vues accessibles en ligne deviennent des pièces à conviction d'un genre nouveau. Mais où est le sperme ? On ne peut pas s'en foutre, c'est plus fort que soi. Le monde est comme ça, la giclée est désormais une image d'Epinal. 
Et l'œil de distinguer tout au plus une trace sur un mur, hors du foin ou des tongs qui occupent le champ. Il y a un piège, forcément. Cette invisibilité, en rupture avec le geste qui a mené là, si investi, si copieux, ça ne se peut pas.

Le piège, justement, anime Andreas Slominski. Sa quête : saisir le point de contact, le moment où, l'instant précis, qu'il traque par des propositions bien différentes. En élaborant par exemple de vrais pièges (à singes, à chats noirs...) toujours plus compliqués, qu'il présente comme autant d'installations inoffensives car sans proie. En plaçant ailleurs un tapis bleu comme celui qui réceptionne les perchistes et sa barre intacte, fière et hautaine, mais sans athlète. Toujours l'obstacle, le franchissement... 
L'éjaculation = un autre point de non retour. Sans partenaire.
Le visiteur est peut-être le partenaire (comme il pourrait être la proie ou l'athlète), celui à qui le piège est destiné. Il veut sa dose, et Slominski lui donne. Elle vient à la lecture d'un titre accompagnant la vision d'un mur "doublement spermé" : Sperm of a Black Man and a White Man - Sperme d'un homme noir et d'un homme blanc. Pourquoi ? Que vaut cette distinction, vers quelle information conduit-elle malgré tout ? On tombe, comme un perchiste, de la haute idée qu'on avait de soi au contact de l'art. 
On se dit que d'autres annonces sur lesquelles la galerie n'a pas souhaité communiquer ont dû circuler... Celles qu'il aurait fallu regarder. Déception, patatras. Le piège se referme. J'ai mis la main où il ne fallait pas. Les trucs autour du sexe font dire n'importe quoi. 


mardi 9 octobre 2012



par Doug Zongker, ingénieur chez Google. 
Un coup de bec qui date de 2007.
Encore toutes ses plumes. 


lundi 8 octobre 2012

Puisqu'il flotte... 

Vue de l'exposition Concordia, Concordia, de Thomas Hirschhorn à la galerie Gladstone, New York, jusqu'au 20 octobre. 
"Get back on board!"
Remontez à bord !, ordonna le garde-côte au capitaine défaillant du Costa Concordia.  
"Get back to cardboard !"
Revenez au carton !, a entendu l'artiste suisse dans une installation sens dessus dessous. 


Souvenir de l'exposition Under the Water, de Tadashi Kawamata, à la galerie Kamel Mennour, Paris, décembre 2011-janvier 2012. 
Un plafond fait de fragments de bois, une absence de ciel, un visiteur pris sous la surface d'une mer ensevelie sous les débris du tsunami ; la vision d'un accablement post-traumatique par l'artiste japonais. 


Souvenir de l'exposition Asile flottant, de Rirkrit Tiravanija, à la galerie Chantal Crousel, Paris, mai-juin 2010.
Prendre place à bord de cette péniche, réplique à l'échelle 1/2 de celle imaginée par Le Corbusier en 1929 pour l'Armée du Salut visant à accueillir les sans-abris de Paris. Pour échapper au déluge social. 


Enfin, plonger sans se mouiller dans cette version du Titanic, réalisé dans un cure-dent avec quelques points de colle. Dextérité et patience sont les maîtres-mots de Steven J. Backman. Entièrement dévoué à ce petit bout de bois, il loue sa capacité de métamorphoses et sa beauté : celle d'un oiseau au vol si léger et gracile qu'on oublie l'effort qu'il produit pour s'élever... 


samedi 6 octobre 2012


Insomnie 2012
(librement inspiré par Nuit Blanche)

Ils ont dit que la Seine ne suffisait pas. 
D'ailleurs, entre eux, ils l'appelaient la Scène,
On était loin de se douter de ça.

Même L'Inconnue, habitante du fleuve,
a préféré aux berges exposées,
aux lumières trop crues, 
aux mots pas destinés,
un exil volontaire.

Son lit défait, allait-elle quitter l'eau pour rejoindre l'air ? 
Non, elle voulait aussi fuir les belvédères 
Qu'entre eux, ils nommaient en secret les miradors. 


jeudi 4 octobre 2012



"Making reading sexy". Rendre la lecture sexy. C’est le programme de ces jeunes femmes regroupées à New York au sein d’une association de lectrices aux seins nus, The Outdoor Co-ed Topless Pulp Fiction Appreciation Society. Leur dada : le roman à sensation, genre San Antonio si nous étions ici, arborant souvent des couvertures révélant des femmes en partie dévêtues. Leur défi : lire dans les parcs, sur les toits, à la terrasse d’un café, quand il pleut, quand il fait froid, quand il fait beau aussi (le coup de soleil mammaire, un problème pas assez reconnu). Récemment, elles sont quelques-unes à avoir lu topless sur un stand de foire d’édition d'art alternative, the New York Art Book Fair, à la demande de l’artiste Richard Prince, gourmand de leur performance immobile (rompant pour la gloire avec leur dogme, puisque les voilà indoor). Sur leur blog, les images de leur rendez-vous à bouquiner tétons vaillants. Quelques commentaires, désertiques. Le visuel, puisque c’est ce dont il s'agit, évoque le groupe activiste FEMEN, ces femmes qui protestent et portent banderoles poitrine apparente, sauf que là, rien de revendicatif, rien de politique, rien de féministe, rien de littéraire non plus. Un peu comme un club d’amateurs de cigares, de porteurs de moustache, de détenteurs de voitures anciennes qui se rassembleraient simplement pour le plaisir de leur dénominateur commun. Bon, d’accord. 
On pourrait imaginer bien d’autres explorations sexy : rendre la pause sandwich sexy, rendre le retrait d'un vélo à une borne sexy, rendre la décoration du sapin de Noël sexy… Waouh, tous ces possibles, l’évanouissement des transgressions, un monde de liberté et d’aisance dans la région des aisselles.
Et rendre l'écriture sexy, hein ? Mais écrire, c’est avoir toujours tort, tient-on de l’auteur Philip Roth. C’est trousser la mauvaise phrase et devoir y revenir, avoir le mauvais mot et s’y remettre encore. Une frustration perpétuelle. Non, vraiment, écrire n’est pas sexy. 

mardi 2 octobre 2012

Petite mise au point préalable : les personnages de ce blog sont purement fictifs, comme le sont les situations auxquelles ils sont associés. Ils vivent cependant leur vie, dialoguent entre eux, tiennent des conciliabules ; il est dès lors bien normal qu'ils s'intéressent à des thèmes d'importance comme l'amour, la femme ou l'orgasme...

















Il y a une sorte d'économie graphique dans la couverture façon kraft du premier ouvrage. Elle n'est pas sans donner envie, justement, rompant avec les codes des éditions scientifiques qui ont rarement cette allure. Et puis il y a le second livre, beaucoup plus bavard. Pourtant, il s'agit de la même équipe d'auteurs, qui ont dû, on l'espère, aborder avec une rigueur identique leur sujet. 
Peut-être que le mot science, impliquant une notion aléatoire d'exactitude, oblige à ne pas trop la ramener, alors que le guide doit revendiquer haut et fort le chemin vers de possibles réponses. 
Peut-être qu'il y a là aussi un échantillon de la jouissance caractérisant la nature humaine : de celle qui se vit mutique, en petites touches discrètes mais qui fait surement monter le rose aux joues, à celle qui explose et crie sur la couverture, dans des teintes bouquet final. 

lundi 1 octobre 2012



La Femme, ce personnage multiforme. 


W.H.O.R.E. = P.U.T.E.
Angel ! = Ange !