samedi 14 juin 2014
Bon débarras. Elle préférait encore finir le trajet en chaussettes. Sentir toute la ville sous ses pieds plutôt que continuer à porter ces horreurs. Une lubie du matin : ouvrir un placard, vouloir faire le vide, ranger un peu, et tomber sur ce cadeau de remise en forme offert par un amateur de loisirs urbains qu'elle ne voyait plus depuis… disons quasiment dès le début de leur relation. Une idée comme ça. Chausser ces engins, mais au lieu de glisser dans la ville, buter sur chaque surface, avoir l'impression que chaque poteau porte l'espoir d'un déambulateur. Alors quitter en pleine rue ces bottes de sept vieux.
jeudi 12 juin 2014
(Le football)
Est-ce vraiment un sport d'équipe opposant onze joueurs + un ballon et dont le but est d'en marquer un dans les cages adverses ?
Je crois plutôt qu'il s'agit de courir comme un dératé pour échapper à la fatalité de sa propre identité, qui est, dans ce cas présent, véritablement collée à la peau et inscrite dans le dos, sur le t-shirt suant.
(Le ballon n'étant là que pour faire diversion).
mardi 10 juin 2014
dimanche 8 juin 2014
Je voulais que les ramasseurs de balles deviennent pour une fois des lanceurs de projectiles et que les chemises Charvet des spectateurs du cour central de Roland Garros s'en souviennent.
J'aurais pu aussi en passer par la Patrouille de France pour qu'elle arrose de ces éclatantes munitions la concentration de panama visibles depuis le ciel.
Je n'ai trouvé aucun complice, aucun secours, aucun allié.
Ce fut dès lors un combat entre la moisissure et moi.
jeudi 5 juin 2014
C'est profond c'est immense
Brillant et flou si vaste
Le tout a la douceur d'un gant
Peut-être le ciel étoilé
Une couche brumeuse
On perce des nuages
Ah la planète Terre
De l'eau des continents c'est nous
On se dirige trop vite vers l'étendue bleue dirait-on
Mais non on rétablit le cap une illusion
Des montagnes une forêt
Ah une zone d'habitation
Qui a l'air un peu ridicule en fait
Beaucoup de voitures trop vraiment
Des rues comme des enclos
Des maisons comme des niches
Des pelouses paillassons
Et voilà c'est ici terminus
Ah déjà ah tant pis
Désolé c'est comme ça
Tu n'es pas l'homme canon
Et le siège éjectable, pas encore une option.
mardi 3 juin 2014
lundi 2 juin 2014
Un jour, le faire
Quand le film commence, et surtout s'il est américain, je me fais souvent la même réflexion : pourquoi donc les animations et logos des studios et sociétés de production qui ouvrent le bal des images sont-ils si ringards ? J'envisage de les rassembler un jour dans un corpus exhaustif pour révéler au monde l'indigence du truc. Et si cela ne suffit pas, j'enverrais ce bout à bout dans une enveloppe spéciale spatio-temporelle pour faire savoir aux autres galaxies le danger encouru par le cinéma terrien.
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